Mohammed Ghanim Ajmi
L’économie nationale est face à un grand risque de déficit, et ce pour plusieurs causes. Dévalorisation du dinar, masses salariales et floraison des marchés noirs représentent les dangers essentiels qui étouffent une économie déjà vacillante.
La première cause est que le dinar perd sa valeur devant les autres monnaies internationale ; si le taux de change du dinar contre L’ euro est égale à 3,6 cette valeur est estimée contre le dollar de 2,7 , celà exerce un double troublement à la balance commerciale .
Ensuite, on a un diséquilibre de la balance des échanges (import ,export) qui est passée de 1.5 milions de dollars à 20 milliards de dollars à la fin de 2018.
Deuxième référence ,l ‘augmentation des salaires pour la fonction publique ; plus 150 milliards de dinares versés pours les retraités et 200 milliards de dinars pour les autres charges directes sur la budget de l ‘Etat .
Sans oublier la caisse des compensations qui se présente elle-même comme une charge supplémentaire.
Pourtant les matières compensées distribuées à des secteur légaux affecte a contrario une richesse rapide de plusieurs personnes.
Là , au niveaux interne on a une liaison directe avec le Fond Monétaire Internationale qui demande encore des garenties pour libérer d’autres crédits. Pourtant l’Etat tunisien déclenche l’alarme des crédits qui présente désormais 62 pour cent de la production nationale brute .
Il y a beaucoup de causes qui accélèrent la chute économique du pays comme la fraude fiscale, le blanchiment d’argent et les marchés parallèles.
Ceci dit, nous sommes devant une catastrophe économique attendue si nous ne trouverons pas des solutions urgentes et efficaces.